L'ECMV

2019

78 Victoires individuelles
28 Prix d'équipe
16 Titres
>>Le palmarès 2019 de l'ECMV

Palmarès de 2018

65 Victoires individuelles
40 Prix d'équipe
18 Titres

 

1er club cycliste d'Essonne et 3ème d'Ile de France en 2017. Retrouvez toutes les infos, tous les résultats, toutes les photos des coureurs et de la vie de l'Entente Cycliste Montgeron Vigneux.

2018 :  LABELLISATION DE NOTRE ÉCOLE VÉLO par la FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CYCLISME

L'actualite De L'ecmv

Notre Club

27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 00:00

Rencontre avec Robin (pupille 1) et Fredc FARDEAU (D3 / Ufolep) licenciés à l’ECMV, qui illustrent une fois de plus l’état d’esprit familial du Club :

ECMV : Honneur au plus jeune, Robin dans quelle catégorie es-tu licencié à l’ECMV ?
Robin : J’ai bientôt 9 ans et donc je suis en pupille 1. Mais je suis au club depuis les poussins 2.

ECMV : Et pourquoi as-tu choisi de faire du vélo ?
Robin : Ben, c’est en voyant papa faire du vélo et puis en regardant le vélo à la TV comme le Tour de France. Alors j’avais envie de faire pareil et puis on est allé aussi voir des coureurs sur le Tour de France.

ECMV : Et pour le papa, c’est pareil ?
Fredc : Un peu le même virus effectivement. C’est en entendant mon père me raconter ses parties de manivelles avec ses copains que je m’y suis mis. Nous allions aussi toujours en vacances en fonction du passage du Tour pour aller les voir en montagne si possible dans un chrono !

ECMV : Robin, que préfères-tu dans le vélo ?
Robin : Surtout les côtes et la route, j’aime pas trop les sprints et j’aime pas les descentes car on peut tomber…
Fredc : …Effectivement, il a besoin de surmonter ses craintes. Malgré celles-ci, il persiste. Il a surtout besoin de prendre confiance en lui et ce jour là… Quand on dit que le vélo, c’est un peu l’école de la vie …

ECMV : Et l’école de vélo à l’ECMV, cela se passe bien ?
Robin : Déjà, il y a pleins de copains. J’attends impatiemment l’entrainement du mercredi matin, je rappelle toujours à papa de bien mettre le vélo dans la voiture.
Fredc : C’est vrai qu’il y a une super ambiance, les gamins sont vraiment contents de se retrouver et il y a une saine émulation entre eux. En outre, ils ont la chance d’avoir un encadrement de passionnés et de qualité.

ECMV : As-tu, Robin, un « meilleur souvenir » glané au cours de ta « longue » carrière ?
Robin : C’est mon meilleur résultat quand j’ai fini 5ème sous la pluie alors que j’ai peur de glisser. Et puis j’ai bien aimé notre prix d’équipe, comme cela on a pu faire le CIF en 2011 et on a fait 3ème quand même !

ECMV : Et cette année, quels sont tes objectifs ?
Robin : Ce serait bien de gagner, surtout avant papa, pour ramener le bouquet à maman, hi hi ! Y a le CIF aussi. Christophe (MALET) nous a dit que cela faisait 10 ans que l’ECMV n’avait pas gagné. Mais pour le faire, il faut gagner un prix d’équipe et c’est pas facile avec Longjumeau, le SCA 2000 et tout ça ! Ah oui et puis arriver à battre Jules Fernandes (pupille à Longjumeau) !
Fredc : C’est vrai qu’il y a ce petit challenge entre nous pour se motiver et pour se taquiner !

ECMV : Bien, et tu peux nous dire quels sont tes champions favoris ?
Robin : Thomas !

ECMV : Thomas ?
Robin : Ben oui, Thomas VOECKLER ! J’aurais trop voulu qu’il gagne le Tour l’an dernier. En plus j’ai eu 2 autographes : 1 à l’arrivée de SuperBesse et 1 au départ d’Issoire, le jour où il a pris le maillot jaune et où j’ai vu Jérémie. J’aime bien aussi Pierre ROLLAND et CAVENDISH.

ECMV : Et tu le connais bien Jérémie GALLAND ?
Robin : Euh… c’est que … j’ose pas lui parler !

Divers-0078_b.JPG

ECMV : Et le papa, il est plutôt fan de quels coureurs ?
Fredc : J’ai le « plaisir » d’avoir connu déjà plusieurs générations de coureurs donc je citerai les suivants : Charly MOTTET, DUCLOS-LASSALLE puis il y a eu VIRENQUE (malgré tout !) et VOECKLER également pour sa ténacité, sa combativité.

ECMV : Alors ça y est, tu as signé à l’ECMV ?
Fredc : Un peu à cause de Robin, . En effet, grâce à lui, j’ai découvert une ambiance, un état d’esprit qui m’a bien plu. Je craignais un peu l’esprit compèt’ pour la compèt’ et basta.

ECMV : Et avec un œil neuf, comment vois-tu évoluer le club, une idée ?
Fredc : Je dirais que le club est fort de ses valeurs, de sa dimension « humaine » qui permet à chacun de trouver sa place, avec de nombreuses disciplines. La pérennité d’un tel club passe par la formation car avec les défections inévitables en raison des parcours scolaires, le club a besoin de s’appuyer sur une base assez large à l’école de vélo. Il peut aussi faire valoir une attractivité qui permet d’avoir une forte densité dans la qualité de ses éléments. J’ai beaucoup aimé l’entretien de Yann FRETTÉ et ses propos sur les enfants de l’Oly. Cette voie me semble la bonne.

ECMV : Sinon te concernant, des ambitions pour 2012, de nouvelles expériences ?
Fredc : Ce sera un peu « au jour le jour », ne sachant pas trop à quel niveau me situer. Quelques épreuves du calendrier UFOLEP me plaisent bien. En départementale, je vais découvrir. Je fais confiance à la joyeuse bande pour m’emmener dans de belles galères. Mais rapporter plusieurs prix d’équipe au club est un objectif sympa. J’aimerais bien essayer aussi des chronos. Et comme je serai limité par l’absence d’entrainements (hors home-trainer)… on verra bien !

ECMV : Et dans la famille FARDEAU à l’ECMV, je peux appeler la mère ?
Fredc : Bonne pioche ! Elle est aux manettes du blog pour mettre en avant toutes les réalisations et exploits du club et bien sûr, elle fait partie du Maman Fan’s club de l’EDV !!!!

ECMV : Il y a un grand frère aussi ?
Fredc : Oui, il ne fait pas de vélo mais suit la progression de son frère avec attention. Il fait de l’athlé à Montgeron et du badminton au collège.

24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 14:55

Renversant ce stage !
Vivement l'année prochaine !!

renversant

> Voir l'album du stage - Merci Sophie MALET et Etienne AUBLET !


Les jeunes...

la releve 2

Et les moins jeunes de l'ECMV !

seniors

Un seul objectif : Gagner !


Sergio en train de réparer le vélo de Jayson qui a explosé sa chaîne ...

  photo serge

Sans Sergio, on ferait comment ?


Sympa cette année les montées de cols ...

  photo etienne aublet

Ça se passe bien pour le moment.
Il fait beau mais un peu frais le matin.

On essaye de suivre les jeunes.
On s'accroche ...

On espère que tous ces efforts payeront pour les prochaines courses.

À bientôt.

Etienne AUBLET

 

14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 11:02

Comment voulez-vous que les jeunes de l'école de vélo ne soient pas mordus de vélo !
Devinez qui les entraîne ?

C MALET
Photo de Mathieu ISTIL

Vive le vélo, coach !

Petit clin d'oeil du webmaster !!

13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 09:00

Yann FRETTÉ fait partie des fers de lance de l’ECMV, infatigable rouleur, il sera à suivre cette saison sur route, mais aussi sur piste. En attendant, Yann s’est livré à nous, mais aussi pour vous :

ECMV : Quel bilan tires-tu de ta superbe saison 2011 ?
Yann : Il est vrai que cette année, j’ai réalisé des performances au delà de mes espérances. Au fil des années, je reprends les compétitions de plus en plus tard. Ca me permet de préserver ma vie de famille et de profiter pendant la saison d’hiver de ma passion qu’est le ski. De plus, cette année, dès ma deuxième course, j’ai chuté et cassé mon vélo, ce qui a encore décalé mon début de saison. La réussite en plus, voilà les raisons de cette belle saison ! Pour l’année prochaine, je vais essayer de défendre mes titres et pourquoi pas gagner une course en 3ème catégorie. Comme chaque année, je vais aussi me préparer pour l’unique Contre-la-montre individuel de la saison, le championnat de l’Essonne et les championnats d’Ile de France de poursuite par équipe. J’aimerais aussi aider Sébastien FAILLA à gagner la nocturne de Montgeron qui est une course que j’affectionne... Pour finir, ce serait sympa de retrouver mes anciens leaders de retour en 3ème catégorie sur quelques courses.

Y FRETTEECMV : ECMV : Comment es-tu venu à la compétition ?
Yann : J’ai commencé le vélo à 22 ans pendant mon service militaire. J’ai fait un service en ville dans un collège à Orly et j’avais du temps libre. J’avais déjà fait 4 courses dans l’Yonne en cadet pendant mes vacances avec un copain qui plus tard est devenu président du club UFOLEP de Toucy dans l’Yonne. J’avais envie de faire de la compétition, j’ai donc pris une licence dans son club. Je courais 2 fois par mois et un peu plus pendant les vacances. Dès ma première année, je suis passé de la deuxième catégorie à la première, et j’ai gagné en première catégorie à la fin du mois d’août. L’année suivante, j’ai rencontré François NICOLLE, coureur de Villeneuve Saint Georges pendant les boucles de l’Yonne et il m’a convaincu de signer au club des Cheminots. J’ai beaucoup appris au contact des anciens du club. Je ne suis resté qu’un an car j’ai suivi Francois NICOLLE au TAC (Team Amicale Cycliste) qui était un grand club UFOLEP très bien structuré pour les courses à étapes et les courses "Contre la montre". Durant ces 5 années passées au TAC, j’ai fait de nombreuses courses à étapes et j’ai préparé sans relâche les "Contre la montre" individuels et par équipe. C’était une obsession, je voulais être champion national en individuel et surtout par équipe. Après de nombreuses tentatives et des podiums, j’ai décroché mon graal en 2001 à Port Leucate, le titre en individuel et par équipe. Entre temps, j’ai fait la connaissance sur les routes d’entraînement et dans sa boutique de Serge GALLAND qui voulait me convaincre de venir en FFC. Mes objectifs atteints en UFOLEP, je franchis le pas en 2003. Je ne le regrette pas. Bien sûr, j’ai fait beaucoup moins de "Contre la montre" et de courses à étapes. Mais j’ai pu participer notamment grâce à Olivier DERQUENNE au Tour du Faso à deux reprises et au Tour de Corse. Les deux tours du Faso m’ont humainement et sportivement énormément apporté. J’ai aussi découvert la piste et pris plaisir à courir avec des petits jeunes. Pour le reste, chaque année, j’essaie avant tout de me faire plaisir. J’ai vraiment besoin de me dépenser physiquement et le cyclisme me convient bien. J’aimerais aussi faire d’autres sports mais c’est compliqué de tout gérer.

ECMV : Quelle idée aurais-tu pour le club ?
Yann : Je n’ai pas vraiment d’idée. J’espère juste que le projet au sein de mon école va se pérenniser et j’aimerais bien voir des enfants du quartier de l'Oly sous les couleurs de L’ECMV.

ECMV : En tant qu’instituteur, quelle initiative prends-tu auprès de tes élèves ?
Yann : Depuis 3 ans, je fais un projet pluridisciplinaire autour du vélo. Nous abordons la technologie, la lecture, les mathématiques, l’éducation civique, l’expression écrite et bien sûr le sport à partir du vélo. Ce projet est ponctué par deux temps forts : la Transmontgeronnaise et une randonnée pique-nique dans la forêt de Sénart en fin d’année. Le soucis, c’est qu’une majorité de mes élèves n’ont pas de bicyclettes. Nous avons donc fait un partenariat avec la ville et le club qui a permis de remettre en état 20 VTT des centres de loisirs. Ces VTT sont à disposition de l’école sur les périodes scolaires. Les enfants sont ravis de pouvoir faire du vélo et découvrir la forêt de Sénart.

ECMV : Toi, qui fait partie des « anciens », comment juges-tu l’évolution du club ?
Yann : Ancien, faut pas exagérer ! Pour ce qui est de l’évolution du club, je pense qu’elle est très positive. La priorité est donnée au côté familial et à la formation des jeunes. C’est ce qui fait l’identité du club. Le club a su se structurer pour la piste et les "Contre la montre". C’est un club en mouvement qui propose tous les ans des projets. Le dernier, la création d’une équipe féminine est très intéressant et a beaucoup d’atouts pour réussir.

frette.jpg

ECMV : Qu’est-ce que t’as apporté la piste pour la route mais aussi au quotidien ?
Yann : En FFC, il y a très peu de "Contre la montre" et c’est regrettable. J’ai donc cherché une discipline qui s’en rapprochait. C’est pour ces raisons que je me suis mis à la poursuite. En plus, je n’avais pas le choix car dès mon arrivée au club, Frédo me tannait pour la piste. J’ai découvert un nouvel environnement et les joies du pignon fixe. Ce type d’effort me convient bien et j’aime les entraînements spécifiques qui vont avec. La piste favorise aussi les échanges et permet de découvrir d’autres personnes. Avec la poursuite par équipe, j’ai pu retrouver les émotions du "Contre la montre" par équipe et c’est vraiment sympa. Et maintenant ma saison est articulée autour de mes objectifs sur piste. C’est aussi très agréable d’avoir de nombreuses personnes ressources dans ce domaine au sein du club comme Frédo, Christophe ou Olivier.

6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 09:00

Dans la famille ISTIL, je demande la sœur, bonne pioche ! Marie ISTIL rejoint l’ECMV cette saison au même titre que son frère Mathieu, en attendant les premières compétitions, Marie s’est confiée à nous.

Marie_ISTIL.jpg

ECMV : Marie, comment es-tu venue à la pratique du cyclisme ?
Marie : J'en avais marre que mes frères accaparent toute l'attention de mon père qui adore le sport ... Vu que tout le monde fait du vélo chez moi, j'ai accompagné mon père une fois (je crois). J'ai alors fait la connaissance d'une Joëlle très sympa, qui m'a dit vient au triathlon à Corbeil, ça va te plaire je crois. Je me suis donc inscrite.... à la "natation d'entretien", ben oui, faut pas pousser quand même !... Mais dans la ligne à côté nageaient ces fameux triathlètes, forts gentils, forts... charmants ! Je courrais déjà un peu, j'étais déjà montée sur un vélo et "j'entretenais" ma natation..... Donc, je me suis mise au triathlon et par là même au vélo, à 16/17 ans je crois !!!
J'étais conquise à jamais, mais vu que je suis un vrai diesel, mon frère m'a convaincue de faire une saison de vélo et malgré le traumatisme du peloton, des filles qui roulent comme des escargots puis à fond, impossible à suivre, ça m'a laissé un très bon souvenir ! Du coup, à mon grand âge, quand mon frère m'a dit : "Allez on y retourne, tu dois tenir compagnie à Claire !", j'y suis retournée !

ECMV : Qu'aimes-tu dans ce sport ?
Marie : J'aime le dépassement de soi, j'aime essayer de dépasser mes limites (et je les atteins très vite, c'est tout l'avantage. J'aime énormément les longs efforts d'endurance.

ECMV : Pourquoi as-tu choisi l'ECMV ?
Marie : Ca, c'est à mon frère,Mathieu, qu'il faut le demander... Après une année, à deux, Claire et moi, avec moi qui me fait vite lâcher, on avait envie d'une vraie équipe féminine, pour voir les compétitions comme un sport d'équipe aussi !

ECMV : Quels seront tes objectifs pour la saison à venir ?
Marie : Progresser, encore progresser... En gros ne pas me faire lâcher dans les virages et les descentes ! J’espère que l’effet de groupe me sera bénéfique dans ma progression.

ECMV : Si tu devais te décrire en tant que cycliste, comment te définirais-tu ?
Marie : J'aime les longues sorties, le vent dans le dos, les côtes... Je n'aime pas les routes mouillées et le verglas, les descentes et le froid ! Alors ça fait peut-être de moi, une cycliste persévérante mais frileuse ! Malheureusement, on est obligé de rouler par tout temps lorsque l’on est cycliste.

ECMV : Si tu devais être une région ou un pays, tu serais ?
Marie : Toutes les régions, tous les pays... si j'ai l'occasion de les visiter un jour et pourquoi pas à vélo !

30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 09:00

Maxime MARANDON revient dans le club de sa jeunesse après un long arrêt. Il viendra garnir l’équipe UFOLEP qu’il essayera de faire briller sur les routes d’Ile de France. Il se livre à nous dans cet entretien.

ECMV : Maxime, après onze ans sans compétition qu’est-ce qui t’a poussé à reprendre une licence ?
Maxime : Je reprends le cyclisme tout simplement parce que ce sport est avant tout une passion pour moi. J’ai pris plaisir à revenir sur les courses, puis à rouler le dimanche matin ou les mardis et jeudis à Rungis. Je me suis dit que j’étais resté sur un goût d’inachevé avec mon arrêt, et je veux montrer à tout le monde ma vraie valeur. Je pense que reprendre en UFOLEP sera une belle opportunité de franchir les marches les unes après les autres.

ECMV : Pourquoi as-tu jadis arrêté le cyclisme ?
Maxime : Une vilaine blessure m’a démotivé. Je n’avais plus le goût au vélo, du moins à la compétition. J’étais tout simplement hors du coup. C’est un peu du gâchis c’est vrai ! Je pense que j’aurais pu à ce moment là me montrer bien plus tôt dans les pelotons, malheureusement c’est la vie, et je dois prendre une revanche sur celle-ci.

ECMV : Pour toi, tu es plutôt Grimpeur ? Puncheur ? Rouleur ? ou Suiveur ?
Maxime : Je me considère plutôt comme un grimpeur du fait de mon gabarit, plutôt longiligne. Malheureusement les longues côtes en Île de France ne sont pas assez présentes, et il va falloir que je développe d’autres qualités au cours de la saison. Néanmoins, je saisirai la moindre occasion pour me montrer dès que la route s’élèvera !

ECMV : Les courses recommencent dans un gros mois, quel est ton objectif pour la saison ?
Maxime : Je pense que ma reprise sera dure, je n’ai pas le rythme de la compétition et avec le temps, même si j’ai pratiqué l’école de cyclisme et donc les jeux d’adresse, cela ne nous empêche pas de perdre de l’agilité dans un peloton. Les entraînements d’hiver me permettent de côtoyer mes futurs équipiers en UFOLEP 3. On a un bon groupe, et je n’hésiterai pas à me mettre au service d’un de mes équipiers s'il est en position de l’emporter. J’essayerai également de jouer ma carte perso, si je sens que j’en ai la possibilité.

M MARANDON

ECMV : Quel est ton coureur de référence ?
Maxime : Sans hésitation, Alberto CONTADOR, c’est un grimpeur d’exception pour moi. Après, on n’aime ou on n’aime pas, mais il a des qualités au-dessus de la moyenne, et puis moi qui suis plutôt grimpeur comme j’ai pu le préciser ci-dessus, j’essaye quelques fois de m’identifier à lui.

ECMV : Comment se déroule ta préparation ?
Maxime : J’ai fait quelques séances de musculation le samedi sous la surveillance de Frédéric CORTIANA, ainsi que quelques séances de home trainer, mais maintenant je me concentre principalement sur les sorties du mercredi après-midi et le dimanche matin où je m’accroche dans le groupe de 9h00 après avoir débuté dans celui de 9h30. Je sens qu’au fil des entraînements je progresse, et c’est un surplus de motivation pour moi.

ECMV : Un dernier mot pour conclure ?
Maxime : Ce club, je le porte dans mon coeur. J'y ai vécu de très belles émotions, et j’espère faire honneur à ce maillot et pourquoi pas de la plus belle des manières. J’ai vraiment hâte de reprendre les compétitions !

23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 09:00

En provenance du Team Bonnat 91, Mathieu ISTIL rejoint la grande famille de l’ECMV pour la saison 2012, l’occasion de mieux le découvrir :

M_ISTIL.jpg

ECMV : Mathieu, tu rejoins l'ECMV, qu'est-ce qui t'a poussé à rejoindre le club ?
Mathieu : J’ai toujours eu l’image d’un club avec une vraie culture associative, une belle école de cyclisme et le souci de la formation. Alors, quand il a fallu changer de club avec ma copine et ma sœur, L'ECMV faisait partie des priorités. Ensuite, Claire (ma copine) et Marie (ma sœur) avaient remarqué Sophie Malet sur les courses féminines et comme nous habitons à Corbeil-Essonnes, le choix a été vite fait.

ECMV : Quel sera ton rôle exact auprès du club ?
Mathieu : Je suis directeur sportif/entraîneur de la nouvelle équipe féminine. Je vais également pédaler et donc courir quelques épreuves en 3ème catégorie.

ECMV : Raconte nous brièvement ton parcours de cycliste ?
Mathieu : J’ai commencé le cyclisme assez tard vers 21 ans après avoir pratiqué le handball et le basketball. Les débuts ont été difficiles, mais à force de travail et de persévérance j’ai finalement réussi au bout de 2 ou 3 ans à remporter ma 1ère épreuve en 4ème catégorie à l’époque. Par la suite, j’ai gravi quelques échelons dans la hiérarchie pour arriver en série nationale en 2004, en passant par une victoire au championnat de l’Essonne 3ème catégorie en 2003. Je n’étais pas au niveau, j’ai beaucoup galèré et un peu écoeuré, j’ai raccroché le vélo en fin de saison. Entre temps, je suis devenu photographe pour le magazine Cyclo Passion et le virus du vélo m’a repris 5 ans plus tard.

ECMV : Pourquoi as-tu choisi de pratiquer le vélo ?
Mathieu : C’est le sport dans lequel j’arrive le mieux à m’exprimer. Je ne suis pas très doué pour le sport et j’aime l’idée laborieuse qu’avec du travail, on peut obtenir des résultats convenables et se faire plaisir dans ce sport. J’ai aussi été fasciné par le Tour de France et Miguel Indurain, en particulier.

ECMV : Quelles seront tes ambitions pour 2012 ?
Mathieu : Je souhaite que les filles s’épanouissent dans cette nouvelle équipe, qu’on prenne du plaisir tous ensemble dans les courses auxquelles elles vont participer. Sinon, sur mon vélo, j’aimerai me retrouver à l’avant des courses et pourquoi pas faire quelques places.

ECMV : Comment se passe ta préparation hivernale ?
Mathieu : J’applique le même type de travail sur moi que celui que je propose aux filles que je suis. C’est-à-dire dans les grandes lignes, une grosse phase de travail de la force et de gainage/ renforcement musculaire puis une augmentation progressive de l’intensité et des charges de travail pour terminer par un travail de la puissance et du rythme juste avant les courses. Avant de reprendre le vélo, j’ai fait beaucoup de course à pied.

ECMV : Tu as été photographe pour le républicain et Cyclo Passion, en quoi cette profession t'a apportée un autre regard sur le vélo ?
Mathieu : Je travaille toujours pour Cyclo Passion (le mag’ de Guillaume Judas). Je suis passionné de technique et cette activité me permet d’être au contact des dernières nouveautés. Ca m’a aussi permis de découvrir l’aspect cyclosportif que je ne connaissais pas du tout et que j’apprécie énormément.