Après une saison cyclo-cross et de longues sorties, mon petit corps d'athlète ne demandait qu'à mettre à l'épreuve ces séances d'entrainements, j'avais à cœur de connaitre mon état de forme à l'approche du Challenge d'Ile de France de VTT. Bien qu'il compte que 3 manches, il va falloir trouver cette année des autres courses à se mettre sou la dent.
Pour ce redémarrage, j'ai pris le parti d'aller rouler à Crépy-en-Valois pour la 1ère manche X C du comité Picardie. C'est donc 175 participants qui arpenteront un tracé de 5 km dans un parc boisé en cirque typé cyclo cross. Je retrouve quelques têtes couronnées en pays Valois (cela n'est pas étonnant !) tel que Bazin, Dubau père, Saccomandi, Pauchard...
Dans la course des Seniors, Espoirs, Masters, 70 unités sont alignées pour une boucle à faire 6 fois. Le coup de sifflet retentit à 14h pétantes et c'est sur un log ruban que s'étire le peloton juste avant d'attaquer la 1ère montée sélective en "S" où déjà les meilleurs affolent les manivelles à l'avant : Bazin, Dubau ainsi que 2 de ses sociétaires Master 1.
Pour ma part, il s'agit de ne pas se mettre tout de suite dans le rouge, ce n'est pas un cyclo-cross mais une vraie épreuve d'endurance. Cependant je m'accroche au wagonnet et me faufile entre les arbres et la rubalise pour remonter quelques places autour des 20 premiers.
Lors de la reconnaissance je n'ai effectué que la 1ère partie du tour sachant que je pourrai suivre quelques roues une fois le paquet allongé. Mon objectif sur ces 1ers hectomètres est de rejoindre rapidement Stéphane Pauchard dont j'ai l'habitude d'accompagner les roues sur les manches franciliennes. Avant même la fin du 1er tour, je suis revenu sur lui au moment où le dénivelé nous contraint à déchausser, une petite poussette sur le final d'un raidar. Je prends l'initiative de suivre des coureurs plus jeunes afin de me propulser à l'avant et de garder la distance.Je découvre dans les roues le final qui n'est qu'une répétition de côtes en single track où les dépassements sont quasi impossibles.
La topologie du parcours qui malgré les averses de la semaine est restée roulante, pourtant quelques uns qui ont tapé trop fort dés le début sont asphyxiés et repris ; d'autres trop relâchés dans les zones chaudes mettent pied à terre ou embrassent carrément la France : quelques bobos sans gravité et vernis décapé... J'ai connu ça à Carnetin cet automne !