Lu dans Radio Peloton N°7 - Février 2014
"Cortiana carte perle rare"
Ils sont rares les dirigeants fidèles à leur club de nos jours, surtout sur une période aussi longue, pourtant Frédéric CORTIANA (EC Montgeron- Vigneux) fait partie de ceux-là, occupant plusieurs casquettes : entraîneur des jeunes, encadrant des activités mises en place par la structure hivernale, coureur en série départementale 3, et papa poule aussi où les trois enfants Emilie, Laura et Florian ont baigné dans le monde de la pédale depuis leur plus jeune âge. « Frédo, c’est un peu notre couteau suisse, il est indispensable au sein de notre association » aime répéter son président depuis 2003, Jean-Claude LOUCHE.
En trente ans, Frédéric est bien placé pour voir comment à évoluer son sport. « Il y avait tout de plus, mais le vélo était surtout un sport populaire, maintenant, on est une cible mouvante lorsqu’on pratique notre sport, il est de plus en plus difficile aussi d’organiser des courses et chaque année comporte son lot de clubs qui disparaissent » explique celui qui avoue que ce sont les jeunes et leur ambiance qui font qu’il tient encore. « Les mentalités ont changé, mais je pense que c’est un peu partout pareil, un moment j’ai pensé arrêter le vélo, c’est beaucoup de sacrifice au quotidien, je voulais profiter un peu plus de ma famille qui a été conciliante pour ma passion depuis tant d’années et puis j’ai décidé de continuer, jusqu’à quand, je ne sais pas, on verra tant que l’envie est présente, je continue, j’aime trop ce sport à vrai dire. »
Frédéric CORTIANA a vu des générations de coureurs passer, notamment celle de Jérémie GALLAND, professionnel entre 2006 et 2013 et qui a récemment mis un terme à sa carrière « Frédo, c’est la gentillesse incarnée, il a toujours été présent pour nous les jeunes, il fait partie de ces dirigeants de l’ombre, tant dévoué pour leur club, il ne ménage pas ses efforts pour les autres, c’est vraiment une perle rare » concède l’ancien coureur de la Sojasun. En 2014, Frédéric CORTIANA espère une chose « J’aimerai de nouveau gagner une course, ma dernière victoire remonte à 2006 et c’est vrai que cela me démange de plus en plus. »
(Article de Loïc MANCEAU)
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